Un engagement qui force l'admiration! Le quotidien des bénévoles et associations
Le quotidien des bénévoles espagnols est san fin, ils font tout ce qu'ils peuvent pour les sauver, en larmes devant tous ces galgos martyrs qui n'ont pas été récupérés, trouvés morts avec d'effroyables stigmates. Et, c'est sans compter sur l'aide des vétérinaires sur le terrain, et celle de la FBM (Fondation Benjamin Mehnert) à Séville, un refuge avec sa clinique qui explose souvent sa capacité d'accueil de 450 places, avec plus de 600 chiens en février 2019. L'équipe vétérinaire de la Fondation Benjamin Mehnert répond toujours présente pour les cas les plus graves. La FBM créée en 2010, est spécialisée dans les traumatismes extrêmes, avec des vétérinaires qui savent souvent poser un diagnostic rapide et précis du problème, tellement ils connaissent les Galgos. Car malheureusement, tous les jours des nouveaux galgos arrivent dans des états inimaginables et à chaque fois c'est le même combat pour les vétérinaires qui mettent tout en oeuvre pour les sauver. Les galgos blessés ou torturés y sont soignés, avant d'être rapatriés par des associations internationales vers la France, en Belgique, en Suisse...
L'Espagne ne disposant pas d'aides, ni de structure semblable à la SPA française, les refuges sont surpeuplés et nécessiteux, sans l'entraide internationale ils savent qu'il serait impossible de continuer leur formidable travail. Ils recoivent uniquement l'aide d'associations extérieures. Alors bien sûr les dons en nature sont impératifs pour survivre, les livraisons de sacs de croquettes sont une bénédiction car chaque croquette compte, mais aussi, des médicaments, pipettes anti-puce, antiseptiques, gamelles, paniers, colliers, laisses, friandises... des couettes, des polaires transformés en manteaux, des snoods, des couvertures... Car dans ce pays si il faut lutter contre la chaleur écrasante dans un box en plein soleil, les nuits sur une dalle de béton sont froides, les lévriers sensibles meurent aussi à cause de ces conditions difficiles. De plus, chaque chien est potentiellement en danger de vol et doit être protégé pour ne pas retourner vers l'enfer.
Les dons en numéraires permettent de payer les factures vétérinaires qui s'accumulent pour assurer les soins, certains ne peuvent plus faire soigner leurs animaux blessés. Une chaîne de solidarité humaine s'est établie, notamment avec les associations françaises et les bénévoles pour organiser dans l'Hexagone, des collectes dans les magasins, les animaleries... puis des convois bénévoles ou la solidarité de transporteurs, permet d'acheminer en Espagne les marchandisent vers les refuges - souvent un périple de plus de 2500 kilomètres avec une logistique énorme. A l'autre bout de cette chaîne de l'espoir, les bénévoles espagnols sont émuent devant l'aide apportée en dons et matériels au service de ces êtres oubliés. Et, lorsque enfin, un galgo ou un taulard - qui a passé plus d'un an en refuge -, repart dans un convoi avec le passeport européen, les tests aux maladies du sud, et vaccins obligatoires, c'est un pas de géant dans leur triste vie: offrir leur coeur à une famille aimante. Car l'objectif est de remonter à chaque voyage autant de chiens que possible préalablement adoptés ou placés en famille d'accueil.
Les bénévoles espagnols forcent l'admiration et le respect, ainsi que tous ceux qui se dévouent pour ces galgos martyrs mis au rebut et qui font tout pour les sortir de l'enfer, les sauver et ensuite les remettre en bonne santé afin de les proposer en adoption aux associations partenaires, citons les refuges, de Cuencanimal, Cambiando Miradas, Puente Genil, Malagon, Puntanimals Huelva, Palma del Rio, Puertollano, d'Abyda un petit refuge situé dans la commune de Jaen, et bien d'autres encore.
Todd
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